Rue de Montreuil (n° 6 et 7) : derniers jours

Derrière le n° 7 en partie démoli, le nouvel immeuble est déjà là.

Déjà démolis, à gauche du porche, la boucherie depuis 1901 (dernièrement Monloup) et le lavoir public « Saint Nicolas » depuis 1856. Restent encore visibles, le porche de la Ferronnerie d’Art Hanesse & Lemnos, la crèmerie, et le charcutier (dernièrement Lachelier) qui continue son activité au n° 11 de la même rue. Complètement à droite, derrière le mur, le charbonnier.

On aperçoit au loin à gauche l'immeuble du 44 place de l'Église (1909) qui existe toujours

1975, n° 6 rue de Montreuil, la boutique de remaillage de bas de madame Lenoir (au centre) depuis 1955. A droite en rouge, le boucher de cheval de monsieur Zehren père de 1959 à 1976. Les Zehren père et fils ont continué leur activité au 2 rue Jean Nicot .

Le fils Jacques et sa mère, les plus anciens commerçants de Pantin, ont fermé définitivement autour d’un verre de l’amitié le 29 décembre 2018, en compagnie des seuls habitués. La plupart, âgés, dont madame Forni, venaient toujours avec plaisir s’asseoir sur le banc qu’il avait placé à leur intention pour un brin de conversation toujours joyeuse. Les Zehren, les plus anciens commerçants de Pantin et parmi les plus aimables, n'ont jamais eu l'honneur d'être cités dans le mensuel « Canal ».

A la destruction du n° 6, les Zehren se sont installés au 2 rue Jean Nicot, tout proche. Coïncidence, la boutique de ce 2 rue Jean Nicot était autrefois une cordonnerie, celle des parents de José Beyaert, le patron de l'Olympien au 1 rue de Montreuil

Photo 1, la cordonnerie d’origine

Photo 2, la cordonnerie des Beyaert (1935-1955). Au centre avec le chien, José. A gauche en chemise à carreaux, Georges.

Photo 3, la boucherie qui a succédé à la cordonnerie

Photo 4, le mot apposé sur le rideau de fer par Jacques Zehren à la fermeture